Vos poèmes

Quelques poèmes dédiés au cheval gentiment envoyés par des artistes en herbes...
Merci !!
Et si vous en écrivez, n'hésitez pas !




Cheval,
Le sol se dérobe sous tes pas
Et la poussière vole en éclat
Ton poil est doux et délicat
Tes naseaux écumant, frémissent dans le froid.

Tes oreilles sont joliment taillées
Et ta croupe parfaitement dessinée
Lorsque je suis déboussolée
Tu renâcles et je me sens rassurée.

Aimable est ton caractère,
Imaginaire est ta colère
Sans toi, ma vie est un enfer
Quand tu es là, elle semble se refaire.

Tu es ma conquête
Mon ami le plus honnête
Avec toi mon âme est en fête
Tu vaux mieux que le prophète.

Tu es mon meilleur ami,
Le seul pour qui je donnerais ma vie
Si tu n'existais pas dans cette vie,
Cheval je t'aurais inventé comme ami.

© Charlotte




Le roi

Il est là.
Etirant son chanfrein à toucher le ciel
Il s'élance, il est roi
Il joue avec sa liberté éternelle
Il galope, plus vite encore
Sans se soucier du monde
Il mêle le vent à ses crins d'or
Il n'accordera qu'à lui sa clémence
Il ne laissera personne l'approcher
Ceux qui le demandent
Ne pourront que se lasser à le contempler
Faisant jouer sur sa robe de feu
Les effets du soleil levant
Il se reprend au jeu
Et s'amuse de tous ces gens
Qui ne comprennent rien au monde
Alors que lui seul le domine
Alors qu'il est seul dans sa ronde
Qui jamais ne se termine
Sans un regard il s'éloigne
Il galopera vers l'infini
Vers un univers où il imposera sa loi
Mais sans se retourner il s'éloigne
Il n'est plus là.

© Miss Jazzy




Eternité

L'horizon est calme
Le ciel ne verse pas une larme
L'herbe folle est bercée
Par la brise du vent d'été

Soudain,
C'est le tonnerre qui gronde au loin
Son martèlement sourd fige les brins verts
Plus qu'une tempête, c'est la déchéance de l'Univers

Puis, son corps se détache
Dans l'immensité teintée de pourpre
Et pourtant dans son sillage disparaissent les traces
Des puissants sabots qui guident sa route

L'étalon doré
Fier de son unique liberté
Domine la plaine immobile
Défiant le vent, toujours il file

Suspendu dans son action
Il s'allie à l'éternel
S'unit à l'éternité
Rejetant le réel

C'était un grand cheval de soleil
Celui qui profondément m'émeut et m'émerveille
C'était un ami imagé que l'on ne trouve nulle part
Venu dans ma tête le temps d'un rêve du soir...

© Miss Jazzy
en mémoire de Lutin...




Le cheval irréel

Au loin, dans les nuages
Se dessine une crinière
Et apparaît l'image
Celle du rêve

Le cheval s'envole
Il joue avec le vent
Dans le ciel il caracole
Il y mêle ses hennissements

Il tend son encolure
Rejoint les autres paquets ouatés
Il augmente encore son allure
Pour avec eux aller jouer

Mordant de ses dents immatérielles
Les nuages argentés
Il les déchire dans le ciel
Les laisse s'éparpiller

L'horizon tremble
Il se teinte de pourpre
Soudain les fins diamants déferlent
Ils entravent sa route

Furieux,
Ecumant de vent
Le cheval irréel aux yeux flamboyants
Galope dans les cieux

Il chasse la pluie
Taquine le ciel
Qui par mépris
Le foudroie de ses éclairs

Ses membres se détachent
Sa tête se prête à l'inimaginable
Ses crins s'étalent
Et s'emmêlent dans le coton affable

La pluie cesse
Le vent ordonne les nuages
Du cheval de rêve
On ne peut plus rien distinguer

Il s'est envolé
Avec l'orage passé.

© Miss Jazzy




Always

M'emportant au delà de l'horizon
La queue en panache, la crinière au vent
Tu faisais battre mon coeur à cent à l'heure.
En haut de ces plaines que nous adorons
Tu m'as offert ta confiance à chaque instant
Sentiments de bonheur enflamment mon coeur.
Le soleil projette ses derniers rayons
Tandis que tu me ramènes lentement Vers ce moment qui me brisera le coeur.
Déjà tous ces frissons d'excitation
Font leur disparition dans le néant
Lorsque tes sabots frôlent le sol avec lourdeur.
Viendra un jour nous nous reverrons
Peut-être m'auras-tu oubliée, pourtant
Tu chevaucheras mon coeur à chaque heure.

© Olivia M.
en mémoire d'Onyx




Roi du désert

Ô roi du désert à l'allure rasante,
Ton corps et ta crinière m'enchantent
Aux quatre coins du monde, partout ton nom est connu
Tu as pour moi toutes les vertus
Je te promets que jamais je ne t'oublierai
Ta robe couleur de flamme qu'on appelle Alezane
Ô mon pur sang arabe

© Alix Nouaille Degorce




Rayon d'Argent

Ancien cheval maltraité,
Tu es devenu mon cheval préféré.
Chincoteague très gentil,
Tu es de robe pie.
Tout le club te connaît,
Car tu es en liberté.
Pour moi tu es mon bébé,
Et toujours je t'aimerai.

© Rayon




Un cheval de passage

Dans la nuit noire,
Le coeur plein d'espoir
Il galope à perdre haleine
Et brise les chaînes.

Son galop frénétique
Au chant poétique
S'éveille doucement
Dans la pluie et le vent.

Tout à coup il hennit
Le cri de la vie
Plongeant nos pensées
Au fond de ses foulées

Son galop flamboyant
S'amplifiant puissamment
Et soudain s'envole
Comme une flamme folle

Et déployant ses ailes,
S'envole vers le ciel
Ses crins argentés
Nous laissent rêver.

Et nos coeurs désespèrent
Le regardent s'éloigner
Arrive un nuage
Et disparaît le cheval de passage.

© Serena




Viens faire une balade,
Pour un petit moment,
Rien que pour cette promenade,
Là où nous serons tous les deux à l'abri des méchants !
Viens près de moi,
Je te protègerai
De toute mon âme
Je te le promets
Mon beau cheval que j'aime !!!

© Louise




Avoir un cheval pour l'aimer

Pour avoir un cheval,
Il faut l'aimer,
Ne pas lui faire de mal,
Mais plutôt l'adorer,
Parfois, peut-être ne répond-il pas bien à votre commande,
Mais pourquoi lui en vouloir,
Lui faudrait-il une réprimande ?
A moins que ce soit vraiment grave, il faut y voir.
Il faut avoir le sens des responsabilités
Ne pas trop abuser.

© Julye




Pour toi

Ce matin pour toi,
De la bonne moulée,
Pour bien partir ta journée.
Cet avant-midi pour toi,
Une dose de dressage
Pour que tu deviennes plus sage.
Ce midi pour toi,
De la bonne eau fraîche,
Et de la bonne moulée sèche.
Cet après-midi pour toi,
Un élève te monte,
Te brosse, fait ta tonte
De la bonne paille pour cette nuit,
Jusqu'à ce que tu sois endormi...
Chchchchchchchuuuuuuuuutttttttt !

© Julye




Northern Mist

I saw a magnificent swirl of hair
Wandering through the air
So bright and shinny,
She's my black beauty.

Running such as a genuine miss,
Free like a northern mist,
She is the sweet victory
Of a day surrounded by glory

Then, everything seemed to change in a rush
Sadness didn't seem to hush
North turned to south,
I figured it out.

Fear in my mind,
Sorrow in my heart.
Hope, I though I'd never find
I couldn't let death tear un apart.

Thanks for trusting me,
I've always believed in you, lovely Dixie
Time passed by
I'm relieved you are not ready to fly.

But if someday,
Fate decides to take you away from me,
I'll understand it's your destinity.
Tell them they'll be lucky to take care of a beautiful mist :
You, Dixie, Northern Mist.

© Carol-Ann Cadieux,
Quebec, Canada




Pour Pépito

Ca se voyait dans tes yeux,
Tu commençais à être vieux.
Même plus tu n'avançais,
Même plus tu ne trottais,
On ne reverra jamais à Equiloisirs
Tes beaux yeux noirs désirs.
Maintenant tu as au Paradis des Poneys.
Plus jamais on ne te cravachera,
Plus jamais on ne t'embêtera,
Je regrette tellement de t'avoir tant secoué,
Je regrette tellement de t'avoir tant talonné.
Tu ne voulais pas marcher,
Tu ne voulais pas galoper.
Tu ne méritais pas ça,
Même si tu ne voulais pas
Dresser ou galoper,
Tu étais juste épuisé.
Je ne pensais pas t'aimer,
Je ne pensais pas t'apprécier,
Mais quand on m'a annoncé que tu t'étais endormi,
Que ça serait pour toute la vie,
Je me suis mise à pleurer.
C'est une belle preuve d'amour,
Et cela pour toujours.
On n'a pas su t'écouter,
On n'a pas su te respecter,
Toi qui faisais de super sauts,
Avec tes petits sabots,
Tu n'as pas trouvé
Un gentil cavalier
Qui sache te monter
Sans te brusquer.
On s'excuse de t'avoir fatigué,
On s'excuse de t'avoir éperonné
Et quand on repensera,
A nos poneys foufous,
On n'oubliera pas,
Notre petit Pépitou.
Tu n'étais pas super beau,
Mais tu étais le plus sympa des Pépitos !
Même si tu nous a énervés,
Même si tu nous a fait tomber,
A jamais on t'aimera,
Pépito ne l'oublie pas !

© Marie




Je ne fais que penser
A notre belle amitié
A jamais pour toute la vie
Nous resterons des amis.
Dans le jour, dans la nuit,
Dans le vent, dans la pluie,
Au travail, comme à l'érie.
Je ne fais que penser
Que je ne pourrai jamais oublier
Nos balades, nos galopades,
Tes ruades, mes cascades.
Et même si parfois je tombe,
Et que tu repars comme une bombe,
Ca ne m'empêche pas de t'aimer
De t'aimer comme mon bébé.
A jamais je garderai au fond de moi
Une magnifique image de toi
Ce poème est pour toi
Mon cheval adoré
Aïlée !

© Marie




Sponso

Sponso,
Tu es et tu resteras toujours mon cheval préféré malgré la distance et le manque d'informations.
Quand j'ai déménagé, mon coeur ne cessait de battre à ton allure et ma tête ne cessait plus de murmurer ton doux prénom :SPONSO et moi je ne pouvais plus m'arrêter de penser à toi.
Aujourd'hui, cela fait plus de trois ans passés sans toi, trois ans passés sans être agréablement installée sur ton dos à accompagner avec assurance et souplesse de mon assiette tes nobles allures, mais je pense toujours à toi et aux bons moments passés ensemble : dans le manège, dans le pré, en forêt, sur la plage ou dans ton box. Partout.
Tu es loin de moi, mais tu n'es pas aussi loin que je ne le crois : tu es tout près, tu es dans mon coeur. Même si je ne peux plus plonger mes doigts dans ta crinière d'or, ou te câliner toute la journée, ou démêler tes crins après t'être roulé dans l'herbe, j'en ai encore les sensations...
ORNELLA + SPONSO =
The best of the univers !!

© Ornella




Lucky

Galopant contre le vent,
Tes sabots soulevant,
La terre de tes aïeux,
Tu m'as défiée des yeux.

J'ai appris à te connaître,
Entre nous j'ai vu naître,
Un lien qu'on ne pourrait couper
Qu'on ne pourrait supprimer.

Si un jour le ciel est gris,
Je pense qu'il a ta robe Lucky,
Il s'allume alors d'un brasier,
Qu'on ne pourra éteindre, je le promet.

Tout le monde l'a remarqué,
Notre amour est tellement marqué,
On ne peut en douter,
On ne nous séparera jamais.

Si la mort y arrive un jour,
Si elle déchire notre amour,
Saches que je t'aimerai toujours,
Que je penserai à toi tous les jours.

Je t'aime Lucky,
Sahes que je ne te trahirai jamais,
Notre amour est trop fort pour ceci,
Non jamais je ne t'oublierai.

© Marie




« Mon oeil, vif et fougueux,
qui embrasse et embrase
la Nature à chaque regard,
ma foulée, puissante et impérieuse,
marque la Terre mère
de son empreinte, et à jamais
ma trace
dans ce sol de cendres et de poussière,
restera gravée, immortelle,
comme figée par le feu impalpable
qui te consume
quand tu me vois. »
Chant du Pur-Sang Arabe

« Ainsi élancé dans une course
instinctive vers le soleil ;
impétieux galop !
Le sang chaud
coule à travers mes veines,
cognant ma tempe,
au rythme cadencé
du frappé de mes sabots.
Au loin, un chant soudain retentit,
jouissif hennissement
qui résonne à mes oreilles
comme un appel.»
Chant du Pur-Sang Arabe.

© Kallysten




Le Pur Sang Arabe

C'est d'une poignée de sable qu'est né
Le Pur Sang Arabe
Rapide et élégant il file comme le vent,
Dans le sable brûlant, il galope librement
C'est lui le Roi du Sahara.
Ce noble équidé a été dompté
Par les Bédouins désormais il est monté.
Mais, en lui, il restera toujours un esprit
de cheval libre galopant dans le vent.

© Estelle